Ecrivain

Catégorie : Coups de coeur et lectures (Page 2 of 17)

RAGOUGNEAU Alexis, Palimpseste, roman, Ed. Viviane Hamy :

Un des multiples romans dystopiques paraissant actuellement, celui-ci confirme une vue pessimiste de l’avenir, assez partagée, au moins chez les auteurs. Jeune enfant d’un couple distordu (mère actrice de série et père historien), le héros est pris dans la rupture progressive du couple, en faveur de la mère qui remporte au début du succès. Puis, il l’est dans l’évolution du pays ayant viré au pouvoir d’une femme d’extrême droite dont le populisme retors fait réécrire l’histoire et rafler les livres pour les contrôler et interdire ceux dits dangereux. Sur une terre où il est difficile de vivre entre guerres et nature détruite, il fréquente une partie réservée de la tour des livres où il fréquente un ouvrage de son père sur un camp de concentration de nomades : le camp de Saliers (1942-1944). C’est alors qu’il se met à écrire sur ce livre même, entre les lignes, ce qui en fait une sorte de palimpseste. Nombre de pages du roman sont émouvantes par l’affection et à la fois le reniement du garçon envers ses parents et leur œuvre, tandis que, jouet d’un parti, il devient complice de calomnies envers son père et de fourberie envers sa mère. Sont brocardés au passage le voyeurisme et l’exhibitionnisme des réseaux, ainsi que bien des travers médiatiques contemporains, et surtout le révisionnisme. Avec des lignes fortes et simples comme ces ultimes : «Je marcherai vers la mer. J’y entrerai tout habillé. Le contact de l’eau froide me rappellera des souvenirs. Peut-être était-ce ici, sur cette plage-là précisément, que je me suis baigné la dernière fois. C’était il y a longtemps. Il y avait mon père. Il y avait ma mère. »  Belle histoire inquiétante, où l’on suit des rapports familiaux pris dans les démêlés du monde. L’insertion au long du récit d’extraits de textes concernant l’exclusion des indésirables, dérange souvent. De quoi justifier encore le titre de palimpseste à ce texte qu’il faut gratter pour en mesurer tout le contenu.

Aragon, La Semaine sainte, NRF Gallimard :

Les éditions fourmillent de textes prétendant expliquer le présent. Par tous les petits bouts de la lorgnette, on raconte, on décrit, on commente. Etonamment, on semble ne pas se douter que notre temps est évolutif, du passé à l’avenir. Si bien que les littératures concernant passé ou avenir sont dites « de genre ». En est cause peut-être le désordre de faits et idées adoptant l’idéologie du « no future ». Or, cela est pourtant bien connu, l’Hisoire éclaire souvent le présent.

C’est ainsi que je me suis attelé à la lecture d’un roman d’Aragon : La Semaine sainte. De ce roman, l’auteur assura qu’il n’est pas un roman historique… ou bien que tous les siens le sont. Il relate la semaine de mars 1815 alors que Napoléon, débarqué de l’île d’Elbe, remonte vers Paris et que le roi Louis XVIII et l’ensemble de sa Maison décident de fuir la capitale. On y accompagne Sa Majesté, son entourage et son armée jusqu’à ce que le souverain décide de gagner la Belgique et l’on y suit des personnages historiques réels très nombreux, en particulier des maréchaux d’Empire ralliés depuis 1814 aux Bourbons, avec un personnage central : le peintre Théodore Géricault qui a renoncé à son art pour s’engager dans la carrière militaire.

De la plume d’un auteur dont on a dit pis que pendre en son temps, lui qui s’était fait champion des prolétaires et du communisme, voici que défilent des théories de noms et titres d’aristocrates pris par la débâcle devant l’Empereur Napoléon Premier, de retour lors des Cent jours. De quoi se demander comment l’auteur peut manier avec tant de connaissances tant de personnages. Et de quoi goûter la virtuosité et l’humanité des scènes de fiction, aventures personnelles de ces aristocrates pris dans les rets de l’Histoire. En suivant Aragon dans les arcanes de la pensée et de la sensibilité, on admire la parabole d’une société en déliquescence où les hommes cherchent à sauver leur peau dans le désastre, sorte de transposition du temps de la débâcle française devant l’armée nazie, voire de toute débâcle d’un pouvoir – passé et aussi présent, voire futur – dans laquelle certains cherchent une boussole.

J’avoue en outre atteindre l’admiration quand le narrateur prend du recul pour gloser sur l’art du roman capable de rétrospective mais aussi d’anticipation… Du grand roman, à notre époque où les confidences intimes tiennent lieu de littérature. Et de la grande intelligence.

Houellebecq Michel, La Possibilité d’une île, éd. J’ai lu :

Je n’avais pas jugé jusqu’alors devoir lire un auteur dont tous les médias annoncent le prochain roman six mois à l’avance tandis que des milliers d’autres galèrent des années pour tenter d’obtenir ne serait-ce qu’une lecture chez un véritable éditeur. Cependant, préoccupé ces temps-ci par l’avenir, j’ai voulu récemment me lancer dans les presque 500 pages de son quatrième roman qui a reçu le prix Interallié en 2005. Il s’agit d’un roman dystopique, tentant de donner une vision d’un futur – disons – au contraire d’une utopie. Cela commence fort par un avertissement définissant « la position de l’écrivain qui est la mienne » : dans une cabine téléphonique après la fin du monde, appelant partout toujours sans réponse… On se demande pourquoi et comment écrit-il alors des livres publiés par centaines de milliers d’exemplaires !

Je n’ai pas voulu compulser les commentaires dithyrambiques accompagnant la sortie de cet opus comme celle des autres. J’ai lu personnellement et loyalement, prêt à m’émouvoir ou à m’ébaubir comme à m’indigner au besoin. Et je dois dire que je n’ai pas été déçu. Car cela commence très fort : « j’eus la vision de sa chatte – saccadée, pixellisée, mais étrangement réelle. » Certes, la problématique semble existentielle : « chatte branchée sur les mystères […] sur l’essence du monde », mais plus loin se confirmera un discours trivial, pornographique bien que tragique, à des années lumière de l’érotisme poétique.

Heureusement, l’auteur a conçu pour débiter ce genre de réflexion un roman exprimant aussi et surtout l’angoisse d’un avenir intelligemment imaginé et bien documenté comme possible. Il nous livre un montage ingénieux et même, soyons justes, assez voyant, par lequel écrivent des personnages de temps différents : un futur médiatique proche ressemblant comme deux gouttes d’eau à notre présent… et un autre avenir lointain au bout de longs siècles (après une série de catastrophes terribles, dites Diminutions) temps de « néo-humains » : surhumains biologiquement et technologiquement mais privés d’humanité sentimentale. Et je dois avouer que ce roman est bien expérimental au sens aragonien, en ce qu’il tâche d’imaginer par avance le vrai à venir ou du moins le possible, hélas. Cela ne manque pas de sensibilité à vif, voire de lucidité vertigineuse. Par delà une nostalgie de l’amour possible seulement au futur passé, quel pessimisme absolu dévalorisant tout et tous, y compris soi-même ! J’ai coché maintes et maintes pages, il faudrait tout un livre – et peut-être plusieurs – pour analyser celui-ci. Reconnaissons qu’il s’agit d’une tout autre pointure que bien des publications actuelles revenant à des confidences à peine questionnées. Le jugement final : « Le bonheur n’était pas un horizon possible », confirme que, si l’auteur est comme un de ses personnages d’« une veine anarchiste de droite », il allie à une conscience d’écorché une désespérance qui séduit évidemment ses thuriféraires. Malgré l’admiration que ne manque pas d’éveiller la conscience vive, la grande culture, l’habileté littéraire et l’audace expressive du livre, je ne suis pas de ceux-là.

SVAHNSTROEM Svante, J’Adhère à la brique, poèmes, Ed. N et B Poésie :

Titre polysémique pour un auteur qui aime tant jouer sur les mots, de ce jeu particulier qui se joue du sens en une poésie ne craignant pas l’exercice formel, différemment mais dans l’esprit de l’OULIPO. L’ami Svante, côtoyé en des animations poétiques à l’Ostal d’Occitania, tient vraiment à cette adhérence-adhésion à l’Occitanie, un comble pour un wiking ! Il ne s’en tire pas mal avec quelques vers en occitan et surtout des hymnes à la ville rose : « Ah, Toulouse / Quel bonheur cette nouvelle peau sur mes épaules […] Mais je retiens ici la coubibencio / Dans ma nouvelle vie c’est par « Merci, au revoir » / à la descente de l’autobus ». Ecriture bien différente de celle qui combine des mots de langues très diverses pour en tirer des vers par opération qu’il baptise : « universification ». Bien différente aussi de sortes de haikus embrassant suédois et français sur la page, non sans signifier les embrassements du corps et de l’âme, thème apparemment préoccupant pour cet homme qui chante aussi les malheurs de Notre-dame à Paris. Bénigne trahison pour le voisin des sanctuaires romans de briques ! « Un homme occitan presque » et aussi « Un Suédois qui demeure suédois ».

VONARBURG Elisabeth, Chronique du pays des mères, Folio SF 

Les romans dystopiques ont leurs aficionados car ils brossent un monde futur imaginé en fonction de notre présent. Et bien que l’histoire me passionne toujours, le passé expliquant ce présent, on peut être aujourd’hui anxieux de l’avenir et désireux de savoir quels pourraient en être les contours.

Voici une histoire qui se déroule plusieurs siècles plus tard, dans un étrange monde en partie inconnu suite à un énorme cataclysme. L’originalité est que ce cataclysme n’est pas une catastrophe du genre de la tour infernale, mais plutôt un dépérissement, nommé le Déclin, de la société morte de ses propres défauts. Au Pays des Mères, quelque part sur une Terre dévastée en train de se remettre lentement, les hommes sont très rares. Seules les Captes des Familles – les Mères – font leur enfantes avec les Mâles. Les autres femmes doivent utiliser une forme hasardeuse d’insémination artificielle.

Ceci est l’occasion d’un récit captivant par son mystère, les événements ayant conduit à l’état actuel ne se devinant que peu à peu le long des presque huit cents pages. Captivant, il l’est aussi par ses thèmes, non seulement l’humanité sinistrée géographiquement mais encore sexuellement puisque ne survivent que très peu d’hommes et que l’acte est réservé à une petite élite féminine.

Le roman est aussi bien sûr entreprise d’écriture, notamment avec la féminisation de mots couramment masculins pour désigner les deux genres : « enfante, animale, etc ». On suit plus difficilement le remplacement de il ou elle par Elli, sorte de divinité qui me reste floue.

De la belle ouvrage de romancière ne se bornant pas à distraire. Un regret cependant, en cette dystopie féministe, les errances des monologues intérieurs s’étirent parfois trop en mode échange de collégiennes bavardes. Le même livre en deux cents pages de moins aurait peut-être été meilleur ? Pas sûr, l’auteur a quand même mis vingt ans à l’écrire et le réécrire…

LEVY Marc, Les Enfants de la liberté, Ed. Pocket 

Je n’avais aucune envie de lire un auteur aussi adulé des médias et donc du public, alors que certains, tel Patrick Besson, trouvent dans ses lignes des « idées toutes faites ». Ce roman, tiré de la bibliothèque de ma mère, m’est cependant tombé dans les mains et, par intérêt pour la Résistance et Toulouse, je m’y suis plongé.

Belle histoire que celle du père de l’auteur, Raymond, résistant à dix-huit ans, qui va hanter les rues de la ville rose avant d’être emprisonné à la prison Saint-Michel puis de s’évader du « train fantôme » errant plein de déportés vers les camps. Surtout, le parti pris de conter à la première personne en une pseudo autobiographie, est touchant et réussi. On y retrouve les épisodes marquants de l’Histoire de l’Occupation à Toulouse, un dispositif artisanal pour lancer des tracts depuis les toits au passage de Pétain en visite, l’affaire Marcel Langer, guillotiné à la prison Saint-Michel, puis l’attentat contre le procureur qui l’avait afit condamner. Et encore l’attentat manqué au Cinéma les Variétés, dont furent victimes leurs auteurs évoqués avec une étrange omission, celle du chef du commando : David Freiman. La Résistance est et reste pleine de mystères…

J’ai pris plaisir à suivre péripéties et états d’âme dits d’une écriture simple, sans effet, parfois confinant toutefois au banal de l’oralité (« un truc aussi vieux que le monde », on l’a déjà dit). Ce livre est sans aucun doute prenant. Pourtant, à le lire et surtout à voir l’abondance des « réussites » de Marc Levy (livres, films, BD…), je me demande si la place de ce père évoqué et invoqué, écrivain et éditeur, n’expliquerait pas, en partie au moins, la notoriété du fils.

COMBES Francis, Lettres d’amour, poste restante, poèmes, Ed. La Passe du vent.

Francis est un vieil ami qui a bourlingué sur les sentiers et autoroutes de la poésie, pour arriver à La Passe du vent, chez Thierry Renard, un autre ami, militant de la poésie depuis qu’il sait écrire. Le volume de ses productions est impressionnant (non loin de 200 pages) comme l’est la réitération des déclarations d’amour déclinées sous diverses formes, y comprise le sonnet, sans exclure non plus l’humour comme dans Le Sonnet du cul. Car Francis est de ceux – assez rares aujourd’hui – qui ne se sentent pas contraints par la mode, ni en forme ni en fond. Et il faut le lire pour se laisser porter par ses accents sincères, parfois banals : « il lui rapporte une fleur/ cueillie au bord du chemin ou lui offre un poème[…] » mais souvent prenants comme la passion : « Force miraculeuse de la faiblesse d’aimer par quoi le jour lui-même est tout transfiguré. ». Et le tout se conjugue en élégies à sa compagne : « Patricia, la femme avec qui je partage mon voyage tout autour de la terre/ reste toujours connectée/Quelle que soit l’heure ou le lieu […] » Au reste, il déclare dans l’entretien en épilogue : « Dans toute relation amoureuse, il y a une part de politique… » Bien que le fait soit étonnant, on comprend alors qu’il donne des cours sur la poésie à Sciences Po Paris. Comme il serait bon que nos politiques et cadres supérieurs suivent quelque peu les chansons d’amour, plutôt que le chant des sirènes économiques dites « libérales » qui nous mènent au désastre !

RIEY Bénédicte, Pyrocène l’ère du feu, Ed. Les Presses littéraires.

Contraint à l’évidence que le futur est aujourd’hui plus préoccupant que le passé, j’ai acquis et lu ce roman avec son pendant chez le même éditeur : Nous étions trop nombreux. C’est dans une immersion en 2100, puis en 2200 que nous entraînent ces livres. Et le voyage est passionnant mais terrible. Écrit en second, le premier par ordre chronologique brosse le tableau du monde au début du XXIIè siècle. Ce conformément aux sérieuses prévisions actuelles, ce qui le rend d’autant plus angoissant : « Les déchets submergeant les côtes et les vagues toujours plus meurtrières », « paysages meurtris par les canicules en périodes sèches ou par les inondations en saison pluvieuse. » Les multiples aventures vécues par les personnages sont parfois rocambolesques, quoique plausibles, dans un pays ravagé et une humanité sinistrée, sortes de road moovies sur les chemins d’une Occitanie. L’autrice semble bien aimer cette région et d’autant souffrir qu’elle soit promise à un tel avenir. Fasciné par ces aventures et surtout par le réalisme du récit, je fus cependant stupéfait de certains passages d’une sauvagerie que j’espère propre à conjurer le destin. Difficile de retracer le cheminement multiple et rebondissant où nous entraîne la jeune romancière, à la manière d’une professionnelle chevronnée. On en sort rincé comme après un orage violent, convaincu de tenter de résister comme font tout de même certains des personnages. Un petit regret : il y a tant de protagonistes qui passent, que l’on s’y perd un peu. On pourrait désirer une adaptation en scénario de film, voire de série, qui mettent ces personnages un peu plus en chair… et en amour. Car on s’aime très peu, désespérément trop peu en ce monde futur.

RUFFIÉ Monique, La Part de l’ombre, poèmes, Les éditions du net :

Le titre suggère qu’il s’agit de ce qui n’apparaît pas à la lumière, ce qui est sous l’apparence. C’est peut être le projet de l’auteur, ex-professeure, elle seule le sait. La lecture peut surprendre d’emblée : ce sont des sonnets, soient des pièces poétiques très codifiées. Ce n’est pas pour autant que cela soit privé de sensibilité et… d’ombre. Écrire en forme imposée, parmi les plus contraignantes, serait-ce en accord avec l’OULIPO qui prône la contrainte pour la créativité ? Raymond Queneau et ses acolytes notaient que la littérature serait en retard sur le travail formel de la musique et la peinture. Jacques Roubaud souligna que chez les troubadours réside un trésor littéraire oublié. Quoi qu’il en soit, il faut se laisser ici porter par le rythme lancinant et les échos des rimes, comme par des chansons, (qui sont écrites en vers réguliers et rimés !) pour parvenir à goûter le sous-texte. Et apprécier la sensibilité, souvent pudique, parfois surprenante, toujours sincère. Et si le tout semble fort sage, il faut y voir de plus près, même sur un sujet grave : « Dès lors que Thanatos vous prend à la hussarde. » Ainsi se déroule en ces lignes plus de passion qu’on ne s’y attendrait, avec entre autres : « Une onde de bonheur, étreinte incantatoire/Au rythme d’un tango… » En fait, cette dame digne nous exhorte, comme un ancêtre célèbre, à ne pas rater la rose : « Cueille-la dès ce soir, je sais qu’elle t’attend ». Message reçu ? Si les français savent encore lire de la poésie…

REGOURD Serge, SOS culture, essai, Indigène éditions

J’ai lu cette brochure avec curiosité et très vite, avec ravissement de rassasier une faim de sens et de me rassurer quelque peu. Non, je ne suis pas atteint de sénilité à ressentir un naufrage culturel. Non, les difficultés à publier, à créer en conséquence, ne sont pas personnelles, c’est un mal du siècle. Il est de petits livres qui ne viennent pas « à pas de colombe », comme Heidegger disait des idées. Regourd a d’autres références : Adorno, Arent, Gramsci…  son texte étant plutôt un salutaire coup de sonnette dans l’incessant concert où se noie tout chant qui n’est pas à l’unisson médiatique. Au diable les discours serinés par des présentateurs qui n’osent même plus se dire journalistes, voyons les choses en face. « Le divertissement substitué au débat public est aussi au cœur de la crise actuelle, mettant conjointement en cause la santé  démocratique de la société. » Et tout ceci n’est point hasard. « Ne pouvant alors parvenir à rendre le culturel réellement populaire, l’on fit en sorte que le populaire devînt culturel. » Vues en perspective, les décennies après la Résistance firent de la politique culturelle et de la culture politique, avec les grands noms comme Picasso et Aragon et même, sous Malraux, à la télévision les Lorenzi, Bluwal, Failevic et j’en passe… À se demander comment certains réalisateurs de séries contemporains osent se dire tels. Et à se rappeler que « le modèle culturel français, ses modalités d’organisation, de financement, ont été conçus sur la base des principes et des valeurs du service public ». Et de me souvenir qu’il n’y aurait pas eu les grandes tragédies et comédies antiques grecques sans le patronage de la cité. Lisez ce petit livre, c’est un bol de santé en ce temps de pandémie !

« Older posts Newer posts »

© 2024 Francis Pornon

Site créé par Couleur Nuit - Thème de Anders NorenUp ↑