Le « philosophe roi » est un concept de la philosophie politique de Platon. Selon lui, celui qui dirige la Cité doit être un philosophe, seul à même de bien diriger, ce que peut-être illustra Jean Jaurès en son temps.
Au micro de Radio Mon Pais, je reçois : Rémy Pech, Président honoraire de l’Université Jean-Jaurès, à l’occasion de la parution du livre : Toulouse 1908 LE CONGRES POUR L’UNITE SOCIALISTE, qui eut lieu dans la salle du réfectoire des Jacobins. Sur une collection de cartes postales originales éditées à l’occasion du congrès, toutes reproduites dans l’ouvrage, on peut reconnaître certaines des figures emblématiques de militants, évidemment entre autres Jaurès soi-même. Le président de l’association des Amis de Jaurès à Toulouse est, avec d’autres historiens, auteur de cet ouvrage faisant une synthèse des problématiques soulevées par le congrès, et de leurs résonances avec l’actualité.
Au compte de ces problématiques est évidemment celle de l’unité ou de l’union des socialistes d’alors, ceux du début du XXe siècle, des plus modérés républicains jusqu’aux plus révolutionnaires et même jusqu’aux marxistes, n’importe comment que l’on les nomme. Ce qui peut aussi amener à penser au présent…